Sobriété énergétique et sécurité au travail

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Sobriété énergétique et sécurité au travail

Sobriété énergétique et sécurité au travail

L’éclairage : concilier sobriété énergétique et santé et sécurité au travail

L’éclairage est un élément important dans les espaces de travail pour assurer la santé et la sécurité des employés. Cela peut être concilié avec une utilisation économe de l’énergie en choisissant des sources d’éclairage efficaces et en veillant à une utilisation raisonnable de l’éclairage.

Pour diminuer les dépenses énergétiques, certaines entreprises envisagent en premier lieu de réduire les consommations liées à l’éclairage. Il est cependant essentiel de rappeler que ces économies ne doivent en aucun cas se faire au détriment des niveaux d’éclairement préconisés des lieux de travail. En effet, un éclairage inadéquat peut entraîner des risques pour les salariés. Il est donc important de choisir des sources d’éclairage de qualité qui offrent une bonne qualité de lumière, sans éblouissement ni fatigue visuelle.

Dans cet article, découvrez quelques solutions techniques qui permettent de consommer moins tout en conservant un éclairage suffisant et de qualité.

 

Concilier éclairage et conditions de travail

Il est important de concilier l’éclairage et les conditions de travail pour assurer la santé et la sécurité des employés. L’éclairage doit être adapté aux tâches effectuées dans l’espace de travail pour éviter la fatigue visuelle et les risques d’accident.

En effet la mise en place d’un plan de sobriété énergétique dans une entreprise peut modifier de façon importante les conditions de travail. Il est essentiel de rappeler que tout changement important dans l’organisation, les procédés ou les conditions de travail nécessite une réévaluation des risques : il ne faut pas déplacer les risques existants vers d’autres risques, ni en créer de nouveaux.

Cette réévaluation entraîne une mise à jour du document unique et du plan d’actions de prévention de l’entreprise. À noter que cette réévaluation des risques est une démarche collective : elle associe employeur, salariés et représentants du personnel.

 

Que faut t’il prendre en compte ?

Pour concilier l’éclairage et les conditions de travail, voici quelques éléments à prendre en compte :

  • Choisir des sources d’éclairage de qualité qui offrent une bonne qualité de lumière sans éblouissement ni fatigue visuelle. Les lampes fluorescentes compactes, les LED et les luminaires à haute efficacité énergétique sont des options à considérer.
  • Régler correctement l’éclairage pour éviter un éclairage excessif ou insuffisant. Cela peut être fait en utilisant des détecteurs de présence pour éteindre l’éclairage dans les espaces non occupés, en ajustant les niveaux d’éclairage en fonction des tâches effectuées et en veillant à ce que les surfaces de travail soient bien éclairées.
  • Prendre en compte les besoins en matière d’éclairage des employés. Si certains employés ont des besoins spécifiques en matière d’éclairage (par exemple en raison d’une vision réduite), il est important de leur fournir un éclairage adapté pour leur permettre de travailler dans de bonnes conditions.
  • Faire attention aux reflets et aux ombres. Les reflets et les ombres peuvent gêner les employés dans leur travail et augmenter les risques d’accident. Il est important de veiller à ce qu’ils ne soient pas présents dans l’espace de travail.

En somme, concilier l’éclairage et les conditions de travail est important pour assurer la santé et la sécurité des employés. Donc cela passe par le choix de sources d’éclairage de qualité, le réglage correct de l’éclairage et la prise en compte des besoins de tous les employés.

 

Adapter l’éclairage à la nature des travaux à effectuer

L’éclairage des lieux de travail a pour objectif non seulement de permettre aux salariés de réaliser l’activité de l’entreprise tout en évitant la fatigue visuelle et les affections de la vue qui en résultent, mais également de permettre de déceler les sources de danger potentielles (escaliers, chutes, mâchoires coupantes d’une machine…). Il faut régler correctement l’éclairage pour éviter un éclairage excessif ou insuffisant. Cela peut être fait en utilisant des détecteurs de présence par exemple, pour éteindre l’éclairage dans les espaces non occupés, en ajustant les niveaux d’éclairage en fonction des tâches effectuées et en veillant à ce que les surfaces de travail soient bien éclairées.

Le niveau d’éclairement doit être adapté à la nature et à la précision des travaux à exécuter. L’employeur doit s’appuyer sur le Code du travail qui fixe les règles relatives à l’éclairage des lieux de travail intérieurs et extérieurs.

Les normes NF X35-103 : « Ergonomie – Principes d’ergonomie applicables à l’éclairage des lieux de travail » et NF EN 12464-1 et -2 : « Éclairage des lieux de travail » précisent les qualités d’un éclairage adapté à la situation de travail. Elles fixent le niveau minimum d’éclairement en fonction de l’activité et également dans les zones de circulation, les ascenseurs… L’éclairage doit être conçu de manière à ce que les luminances (sensation visuelle perçue par l’observateur) des différentes surfaces du champ de vision soient uniformes.

 

Consommer moins tout en éclairant suffisamment

Des solutions techniques existent pour consommer moins d’énergie tout en conservant un éclairage qualitatif et suffisant. Leur mise en œuvre nécessite un certain investissement et l’utilisation de matériel de qualité.

 

 

Eclairer en consommant moins d’énergie : différentes solutions techniques

Généralisation des luminaires à LED Dans un bureau classique, il est par exemple possible de remplacer point par point un encastré équipé de quatre tubes fluorescents 4 x 14 W (consommation totale d’environ 62 W avec l’appareillage) par un luminaire led à puissance lumineuse identique, mais puissance totale consommée divisée par deux.

En effet, ce gain d’efficacité est rendu possible par la technologie led : les sources en elles-mêmes sont plus efficaces (moins de pertes thermiques) et leur conception facilite la redirection de leur flux lumineux vers les zones à éclairer, ce qui augmente le rendement optique de l’appareil.

Utilisation de systèmes à détection de présence performants Dès que les utilisateurs quittent la pièce, l’éclairage doit s’éteindre.
Utilisation de capteurs de luminosité Couplés à des capteurs de luminosité, les luminaires led adaptent leur puissance lumineuse et donc leur puissance électrique consommée en temps réel. Les niveaux minimums demandés par la norme peuvent être atteints en profitant de la lumière du jour. En fonction de l’heure de la journée ou de la saison, cette dernière peut représenter une part non négligeable d’éclairement. Il n’est alors pas nécessaire d’utiliser la lumière artificielle à 100 % de sa puissance.
Il faut donc choisir une alimentation de qualité, qui n’engendrera pas d’effet de papillotement de la source.

 

Pour lancer des procédures en vue d’une baisse de consommation d’énergie, il vous est conseillé de passer par un professionnel de l’éclairage. Ce dernier pourra ainsi réaliser un audit de l’installation en place et choisira le matériel le plus adapté aux locaux et à l’activité.

 

Sources : https://www.inrs.fr/

QHSE Concept est à votre service dans le cadre de la mise à jour de votre document unique, mais aussi et surtout, pour vous accompagner dans cette démarche de sobriété énergétique et la gestion des risques suite à ces changements.

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